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	THE 1900s Schubas (Chicago), mars 2009 Texte et photo: Raphaël Gendron-Martin Pour voir davantage de photos À observer la scène musicale de Chicago depuis quelques mois, je peux affirmer qu'elle est sans aucun doute bien en santé. Pourquoi une telle affirmation? Parce qu'on dirait qu'après chaque concert d'un groupe local que je ne connaissais pas vraiment, je me retrouve avec un nouveau band favori de la Ville des vents. Ça s'est avéré le cas avec les Ultra Sonic Edukators, puis Ezra Furman and the Harpoons, suivi de Maps & Atlases. Dernièrement, c'était Horse In The Sea et Brighton, MA. Et aujourd'hui? Mon nouveau groupe de Chicago est désormais The 1900s, que j'ai vu sur la scène du Schubas. D'abord, une petite mention sur le groupe qui faisait la première partie, Cotton Jones, une formation du Maryland. Habituellement, l'idée de mettre une formation en première partie est de réchauffer la foule afin que l'ambiance soit électrisante pour le groupe principal. Eh bien, Cotton Jones a fait tout le contraire. J'ai rarement vu un groupe aussi ennuyant sur scène. Certes, les musiciens n'étaient pas mauvais, loin de là. Mais ils manquaient cruellement de dynamisme. "C'est de la bonne musique pour faire une sieste, good nap music", m'a lancé un ami qui m'accompagnait. Je ne pouvais que lui donner raison. Après 45 minutes soporifiques et interminables, le groupe que nous attendions est finalement arrivé. Ne connaissant cette formation quasiment que de nom (Greg Kot, journaliste musical du Chicago Tribune, a mentionné que le premier album du groupe, Cold & Kind, était parmi les meilleurs disques locaux parus en 2007), mes attentes n'étaient quand même pas trop élevées. Et c'est souvent dans ces cas-là qu'on est le plus agréablement surpris. Constitué de sept membres, dont deux charmantes choristes qu'il est difficile de ne pas lâcher du regard, The 1900s ne révolutionne certainement pas la musique, mais il propose des arrangements pop-rock bougrement entraînants, appuyés par des cordes et du piano, et la foule n'a d'autre choix que d'embarquer dans ce dynamisme contagieux. On peut dire qu'on était à des années-lumières de la prestation de Cotton Jones! Avec seulement un album à son actif, le groupe n'a évidemment pas pu s'éterniser sur scène. Au bout d'un maigre 50 minutes, The 1900s a tiré sa révérence, devant la déception de la foule. C'est que lorsque le spectacle est si bon, on en redemande toujours plus. Heureusement, un nouvel opus devrait voir le jour au cours de la présente année.